Fernand K. pratique la peinture, travaille le pastel et s'adonne également à la sculpture.
Il expérimente aussi la photographie et la gravure, qu'il se plait à sublimer par des pastels ou crayons de couleur.

Il réalise ainsi des œuvres uniques, naissant de mélanges qui créent du nouveau.

Fernand K. peint souvent sa sœur Marguerite qui a six ans de moins que lui, c'est son modèle préféré. Ici on peut voir les photos qui lui ont servi de modèle pour deux de ses toiles.

♠ à gauche: la photo qui a servi de modèle pour Du silence, 1889.
♠ à droite, Du silence, pastel sur papier, 1889.

♠ en haut: Marguerite pose pour le tableau Memories.
♠ en bas: Memories, 1889.

Il aurait apparemment tenu à ce que sa pratique de la photographie reste secrète, néanmoins nous pouvons nous réjouir d'avoir retrouvé ses photos, puisqu'elles éclairent et enrichissent indéniablement le travail pictural qui en découle.

Fernand K. délaissera par la suite quelque peu sa sœur Marguerite pour représenter de belles femmes rousses inspirées par le peintre préraphaélite Edward Burne-Jones, un peintre britannique:

Je ferme ma porte sur moi-même, 1891.

Le titre et le sujet de ce tableau sont tirés du poème Who shall deliver me (1876) de Christina Rossetti, (sœur du peintre préraphaélite Dante Gabriel Rossetti), qui  exprime la douleur d'un homme ayant une immense appréhension de la mort et qui désire en même temps être libéré de toutes ses craintes.
Fernand K. lui même semble exprimer à travers les regards vides des femmes qu'il peint, une vision trouble de la mort.

Ligeia

Le rideau bleu 1909
 

_Clara