Certains la connaissent via le blog de Miss Pandora, pour lequel elle réalise fréquemment des séries. Pauline Darley, c'est aussi une jeune photographe qui aspire à créer ses propres contes avec des codes bien à elles; c'est ainsi que ses projets s'apparentent parfois à des histoires à suivre de fil en aiguille, comme les Arcanes ou Les Vanités de Cassiopee. Les couleurs sont souvent tranchantes, très prononcées et pourtant une certaine fraîcheur se dégage des images. Les compositions sont épurées, travaillées mais jamais surjouées.

Que fais-tu dans la vie? La photographie est-elle ton métier? Si oui, qu'as-tu fait comme études?
Aujourd’hui, je suis photographe à plein temps. J’ai un diplôme dans la veille documentaire et un dans la communication.

Quand, comment et pourquoi la photographie?
Il y a trois quatre ans, né principalement par l’ennui et l’envie d’avoir un médium artistique, l’appareil étant un médium accessible pour moi.

Avec quel(s) appareil(s) travailles-tu? Pourquoi?
Je pense que ça va en faire rire certains : mon premier reflex était un Sony, puis j’ai pas mal utilisé le Nikon D3 de mon compagnon et maintenant je viens d’acquérir un Canon. Un Canon car j’avais besoin d’un plein format et d’une plus grande qualité que mon Sony.

Qu'est-ce qui t'inspire le plus? Que préfères-tu prendre en photo?
Les gens m’inspirent énormément, tellement que je ne prends que des personnes en photo. je m'inspire d'énormément de choses et en même temps de peu de choses. J'aime m'inspirer des tendances, de formes, de couleurs. J'aime énormément mettre en avant des concepts que j'interprète, des univers de conte, de films.

Tes photographes préférés?
Lindbergh et Roversi pour leurs portraits, Bruno Dayan et Tim Walker pour la mode, Erwin olaf pour la mise en scène, Hedi Slimane pour la lumière et Mondino pour sa créativité.

Trouves-tu le monde actuel assez ouvert aux nouveaux artistes (internet, vernissage, etc)?
D’une part oui avec tous les nouveaux médias qui permettent de mettre en avant les jeunes artistes et de les faire connaître à un public et d’une part pas du tout. J’ai l’impression qu’aujourd’hui sans contact ou de «je connais untel d’untel..» c’est dur de percer. Les gens ne font pas confiance aux inconnus.